Depuis le déclenchement du virus H7N9, 21 infections ont été dénombrées,
dont 6 personnes qui en sont mortes, a indiqué l'OMS à Shanghai.
Il n'y a aucun signe d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9 de la grippe aviaire en Chine, a assuré lundi l'Organisation mondiale de la santé
(OMS), malgré la hausse du nombre des infections, qui se montent
désormais à 21 cas, dont six décès. "Même si nous ignorons l'origine de
l'infection, pour l'heure il n'y a pas de preuve" d'une transmission
d'homme à homme de la souche H7N9 de l'influenza aviaire, a déclaré dans
une conférence de presse Michael O'Leary, représentant de l'OMS en Chine.
Parmi les contaminations enregistrées figure celle d'un homme de
Shanghai, mort des suites du virus H7N9, dont les deux fils ont été
hospitalisés, l'un d'entre eux étant également décédé. Mais les analyses
concernant les deux frères se sont révélées négatives au H7N9. "Ce
foyer familial soulève la possibilité d'une transmission d'homme à
homme, mais deux des cas au sein de ce foyer n'ont pas été confirmés par
les analyses de laboratoire et il n'existe pas d'autre preuve d'une
transmission continue interhumaine", a déclaré à Pékin Michael O'Leary.
La souche grippale H7N9, qui n'a pour l'instant officiellement
infecté que des personnes dans l'est de la Chine, ne s'était jusqu'à
récemment pas transmise à l'homme. La grippe aviaire la plus commune,
celle du virus H5N1, avait fait plus de 360 morts dans le monde entre
2003 et le 12 mars 2013, selon l'OMS. Les scientifiques craignent qu'une
mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui
pourrait déclencher une pandémie.
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