dimanche 23 juin 2013

ACTU' N B A

Des rTony Parker (31 ans) aura pris sa retraite et qu'il se retournera sur son immense carrière en NBA, il repensera sans doute à ses premiers pas sur les parquets américains, à ses trois titres de champion gagnés (en 2003, 2005 et 2007) et à l'épilogue malheureux de cette finale 2013 face à Miami.

Une série de matches durant laquelle San Antonio a fait mieux que rivaliser avec le Heat de LeBron James, pourtant annoncé comme intouchable depuis le début de la saison. Les Spurs sont même passés tout près, à 5 petites secondes pour être précis, de remporter ce titre. Un game 6 lors duquel TP et ses coéquipiers ont compté 5 points d'avance à 28 secondes de la fin, et du sacre, avant de céder en prolongation et de tout perdre le match suivant.

Le baroud d'honneur du Big Three des Spurs ?

Cette rencontre va sans doute longtemps hanter l'esprit du Français : "On est déçu de ne pas avoir gagné le titre, a commenté l'intéressé jeudi. Pas autant qu’après le match 6, mais déçu quand même…" Entre les lignes, on comprend surtout que San Antonio est arrivé dans cette 7e manche avec le sentiment d'avoir déjà laissé passer sa chance.

Comme si l'intensité mise par les Texans dans le match précédent était une sorte de baroud d'honneur pour cette franchise en fin de cycle. Un débat récurrent depuis quelques années à San Antonio, où les cadres commencent à se faire "vieux". Le Big Three (Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobli) des Spurs plafonne à 35 ans de moyenne d'âge, et même si TP sort d'une superbe saison et a encore quelques belles années de basket devant lui, ce n'est pas le cas de ces deux acolytes.

Duncan moins influent, Ginobili remplaçant

Duncan (37 ans), peine depuis trois saisons à dépasser les 17 points de moyenne par match. Et même lors des victoires face à Miami, le pivot n'a jamais vraiment marqué les esprits dans le jeu. Pire, il livre une partie pleine (24 pts) lors du match décisif, sans pour autant entraîner les Spurs dans son sillage.

Même constat pour Ginobili, qui a trop joué par intermittence. Son unique fait d'armes reste sa très belle performance lors du game 5, où l'Argentin a réalisé un triple-double (24 pts, 10 passes décisives), pour offrir une balle de match aux siens à Miami. Signe des temps, cela faisait un an que l'arrière n'avait plus été titularisé par son coach Gregg Popovich...

San Antonio va devoir se réinventer

Parker a beau nier l'évidence quand on l'interroge sur le poids de l'âge, "cela fait cinq ou six ans que vous dites qu'on est trop vieux, je ne vais pas répondre à cette question", a-t-il encore lâché après la finale perdue, l'heure du renouvellement a sonné chez les Spurs.

Déjà, durant la série face au Heat, ce sont d'autres joueurs qui ont parfois porté l'équipe. La saison prochaine, San Antonio s’appuiera encore sur Tony Parker, mais autour de lui, Danny Green ou encore Kawhi Leonard sont prêts à prendre la relève.
 
egrets sans doute éternels. Quand, dans quelques années,

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire