mercredi 20 mars 2013

LA COTE D'IVOIRE ; PAYS D'ENTENTE OU DE MECONTENTEMENT ?

La Côte D’Ivoire notre pays va très mal. Non ! Je ne vous parle pas de la crise aigüe que notre pays traverse mais de la psychose qui gagne la population. Depuis avril 2011, le nouvel homme fort d’Abidjan, l’homme qui est venu par la petite porte des bombes démocratiques, nous impose un régime fasciste au-delà de celui d’Hitler et de Mussolini.




 Ouattara passe le clair de son temps à régner par ordonnances comme si l’Assemblée Nationale, aux couleurs de son parti, n’existait que pour la forme. La première des ordonnances violant la constitution de notre pays date du 17 mars 2011, portant création des FRCI, alors qu’il n’était ni président de la République ni investi. La deuxième fut la désignation de Soro Guillaume comme Président de l’Assemblée Nationale, en violation avec les textes et cela malgré le jeune âge de Soro Guillaume. Il fallait selon les textes que le Président de l’Assemblée Nationale atteigne la quarantaine révolue avant d’occuper le poste. Il y a plusieurs cas de violations de notre loi fondamentale par cet homme, qui est censé la protéger.

La situation sécuritaire est très alarmante. Les FRCI sont devenues des forces d’occupation, de répression et d’intimidation des populations. Aussi, elles occupent villes, villages et hameaux pour mieux sévir. Le gouvernement ivoirien a récemment cru bon de créer une police secrète, pompeusement baptisée CCDO (Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles). Selon le gouvernement, c’est une réplique sinon en remplacement du défunt CECOS (Centre de Commandement des Operations de Sécurité). La réalité est toute autre. Le CCDO est une police secrète tribale pour espionner, traquer, emprisonner ou éliminer les militants LMP, qui seront taxés de voyous ou criminels pour la circonstance. Ouattara a entièrement copié la stratégie fasciste d’Hitler, qui avait son armée, La Sturmabteilung (Bataillon d’Assaut en Allemand) aussi connue sous le nom de « SS » et sa police secrète la Gestapo, pour recenser et réprimer les juifs. Dans le cas de la Côte D’Ivoire, sous Ouattara, nous avons les FRCI et maintenant le CCDO. La population ne doit pas se laisser distraire par la propagande et manipulation de Ouattara, sous prétexte de sécuriser Abidjan et ses alentours. Le CCDO est une Gestapo légalisée pour éliminer ses opposants et non pour maintenir l’ordre. Nous ignorons et cela est fait exprès, l’autorité sous laquelle dépendrait le CCDO. Quelle est l’autorité chargée d’enquêter sur les bavures, incidents et par la suite sanctionner les coupables ? Que devient l’unité spéciale de la Police chargée de convoyer les prisonniers politiques et les terroristes ? Que devient la Police Militaire devant les crimes et exactions des FRCI ? Pourquoi créer des unités ou structures qui n’apportent rien à la sécurité du pays ?

La réalité est que ces unités et ou structures servent d’emploi pour les militants zélés du RDR. L’insécurité galopante et meurtrière n’affecte pas seulement la capitale mais également les autres villes de l’intérieur. Qui sécurise ces villes-là en l’absence de la Police et de la Gendarmerie ? Le gouvernement n’a pas failli à sa mission d’apporter la sécurité à ces citoyens. Il agit ainsi pour maintenir la psychose au sein de la population. C’est le propre de tout régime fasciste.

Le pays est aussi morcelé en zone d’influence et d’exploitation des ressources du pays. Cela entraine des pertes énormes des recettes fiscales et donc grosses pertes pour l’économie du pays, argent qui aurait pu servir à accorder des avantages aux fonctionnaires. L’argent ne circule pas entre les mains des populations mais il circule entre les mains de l’ex rébellion et travaille pour eux afin de leur construire des châteaux en Côte D’Ivoire et au Burkina Faso et aussi s’offrir des véhicules de luxe en provenance de l’Europe et des Etats Unis d’Amérique.

Le banditisme étatique ne concerne pas seulement les FRCI mais aussi certains membres du gouvernement ivoirien. Nous avons Hamed Bakayoko dans l’affaire Blé Goudé et Kandia Camara dans l’affaire des enseignants grévistes.

L’appareil judiciaire est sérieusement en panne. Il est inexistant ou inopérationnel. Cependant, il opère mieux dans les procès des pro-Gbagbo.

Les FRCI et les militants du RDR sont les patrons de la sécurité de notre pays. Ils sont tous armés, imposant leur vision idéologique aux autres. Cet état de fait érode la cohésion sociale. L’ONUCI ne fait rien pour protéger les populations martyrisées et aussi elle ne fait rien pour dissuader les propos haineux et guerriers servis à longueur de journée par ces militants RDR et leurs représentants politiques. Le plus célèbre des cas est celui d’Amadou Soumahoro, Secrétaire Général par intérim du RDR et Conseiller politique de Ouattara. Depuis 2012, cet homme rempli de haine et animé de vengeance, livre une guerre sans merci à tous ceux qui s’opposeraient à Ouattara ou à sa politique. Il avait juré envoyer quiconque s’opposerait à Ouattara au cimetière, ce qui lui a valu le sobriquet « Cimetière ».

Il y a un véritable désordre étatique qui s’est installé dans notre pays depuis avril 2011. C’est un triste tableau que nous offre ce gouvernement. Avec eux, on se croirait au marché d’Adjamé.

Les ivoiriens méritent mieux et ne peuvent être traités de la sorte. Ce gouvernement que certains ivoiriens (Bédié et les militants PDCI) ont appelé de tout cœur, est devenu en moins de deux ans, un pouvoir fasciste. Je souhaite que ces ivoiriens reconnaissent leurs erreurs du passé et critiquent ouvertement ce gouvernement qui ne fait plus l’affaire d’une grande partie des ivoiriens. Ce gouvernement doit partir et les ivoiriens doivent exiger leur départ dans les plus brefs délais.

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